Plantes Médicinales

Plantes médicinales et Herboristerie, une longue et belle Histoire…

Une plante médicinale est une plante utilisée pour ses propriétés thérapeutiques.

Cela signifie qu’au moins une de ses parties (feuille, tige, racine, etc.) peut être employée dans le but de se soigner.

Les plantes médicinales sont utilisées depuis au moins 7 000 ans avant notre ère par les Hommes et sont à la base de la phytothérapie.

 Leur efficacité relève de leurs composés, très nombreux et très variés en fonction des espèces, qui sont autant de principes actifs différents.

Les plantes médicinales sont des drogues végétales dont au moins une partie possède des propriétés médicamenteuses.

La phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles.

Compte tenu des risques éventuels d’effets indésirables, d’interactions médicamenteuses voire de toxicité de certaines plantes, il est recommandé de toujours informer votre médecin si vous recourez régulièrement à la phytothérapie.

La liste des plantes médicinales de la pharmacopée française
Il s’agit d’un répertoire officiel de plantes considérées comme possédant des propriétés médicinales (art. L. 4211-1 du Code de la Santé Publique). Depuis le 1er août 2013, cette liste est scindée en une liste A et une liste B. Dans ces listes, le type de médecine traditionnelle d’usage (européenne et outre-mer, chinoise ou ayurvédique) y est précisé. La vente de ces plantes médicinales en l’état est réservée aux pharmaciens, sauf pour celles libérées du monopole pharmaceutique. Etant évolutive, de nouvelles plantes sont ajoutées régulièrement à cette liste. C’est notamment le cas, ces dernières années, de plantes médicinales des département français d’outre-mer et de plantes médicinales chinoises.

La liste A
correspond aux plantes médicinales utilisées traditionnellement. Au 1er janvier 2020, elle comprend 454 plantes, dont 148 plantes d’usage thérapeutique non exclusif, libérées du monopole pharmaceutique si elles sont vendues en l’état (décret n° 2008-841 du 22 août 2008).

Le diplôme d’herboriste a été supprimé en 1941, aux heures les plus sombres de notre histoire. Depuis lors, les herboristes diplômés d’État peuvent, depuis l’ordonnance de 1945, continuer à exercer leur profession jusqu’à leur mort.

Cependant, une mission d’information du Sénat a été créée pour étudier la possibilité de rendre ses lettres de noblesse au métier d’herboriste.

L’herboristerie est l’art de préparer et de vendre des plantes médicinales ou des préparations dérivées.

Le terme désigne également la boutique dans laquelle sont vendues les plantes médicinales, tenue par un herboriste.

Les plantes médicinales ont été utilisées pour se soigner depuis la préhistoire, mais le premier code médical régulant l’usage des simples date de la Mésopotamie.

Le premier ouvrage complet sur les plantes médicinales, intitulé “De materia medica”, a été rédigé vers la fin du premier siècle de notre ère par le médecin et botaniste grec Dioscoride.

Il fut le manuel de référence dans le domaine de la pharmacologie européenne et musulmane.

En Europe, à partir du Moyen Âge, trois corporations se différencient et sont souvent en lutte :

Les herbiers (dénomination médiévale) qui deviendront les herboristes, qui récoltent et vendent des plantes indigènes séchées ;

Les apothicaires qui fabriquent et vendent des remèdes plus complexes et préparés à base de plantes, de minéraux et de substances animales

Les médecins qui soignent souvent des personnes et des animaux et ont obtenu des monopoles sur le suif des chandelles, ou les poids et mesures.

Au XVIIIe siècle, de nombreux ouvrages sur les plantes médicinales sont publiés en français.

En 1712, Pierre-Jean-Baptiste Chomel publie “Abrégé de l’histoire des plantes usuelles », dans lequel on donne leurs noms différents français et latins, la manière de s’en servir, la dose et les principales compositions de pharmacie dans lesquelles elles sont employées” qui sera réédité jusqu’en 1803.

Retour en haut